Sousuke Sagara

Sousuke Sagara, 25 ans, flémmard profesionnel entâme aujourd'hui sa deuxième année dans le but d'obtenir un second diplôme dans une ambiance morose. Se répètant sans cesse pourquoi il ne s'est pas arrêté après avoir fini sa spécialisation en physique quantique, et le voila maintenant embarqué dans une étude d'économiste de gestion. Il va encore "trimé" pendant au moins cinq ans mais au moins il sera compétitif sur le marché du travail et aura sans doute beaucoup de chance d'être embauché pour un salaire plus que convenable.

C'est donc dans un esprit confus que notre protagoniste entre en cours. La première matière à entamer en ce lundi 15 mars est....La philosophie ! Oui, aussi étrange que cela paraisse quelque soit vos étude universitaire vous avez un cours de philosophie, enfin presque toutes les études. Le professeur universitaire ne tarda cependant pas à identifier les flemmards qui ne travaillent pas, pourtant l'un d'entre eux est bizarre, il semble écouter attentivement mais ne prend absolument aucune note...Le professeur vexé que quelqu'un ose se prétendre des compétences permettant de le suivre sans la moindre note accéléra le rythme et la difficulté. Nous passons donc à la philosophie de haut vol tel que les questions : " La religion libère-t-elle vraiment ?" ou encore : " Notre société donne-t-elle un sens à notre vie ou est-ce à nous de donner un sens à notre société ?"

Malgré cela, Sagara continue de ne pas prendre note cependant il commence à froncer les sourcils de temps à autres, signe que les paroles du professeurs deviennent plus difficile à cerner ou tout simplement...Il n'est pas d'accord avec le discours de ce dernier et s'apprête à le descendre verbalement le premier jour. Sagara se leva et, tout en s'avançant vers le fond de l'auditoire il s'exprima :

- " Si je traduis vos dires, vous considérez que c'est la société qui modèle l'homme, mais vous dites aussi que nous sommes tous libre de nous contrôlés. N'y-a-t-il pas là une belle contradiction, d'un coté nous sommes des pantins de la société et d'un autre nous sommes libres de toute frontières.

Ou alors votre notion de la liberté est-elle différente de la norme ? Ne serait-elle pas : " Nous sommes libres dans notre prison" ? Je m'explique. Nous sommes emprisonné par les influences des gens dans un certain nombre de carcan et ce, malgré nous. Cependant même dans ce cas-là nous sommes libres de choisir l'une ou l'autre voie. Cela arrive que des gens qui connaissent très bien quelqu'un le voient réagir à contrario de ce qu'ils pensaient.

Pour moi la société est création de l'homme ce n'est donc rien d'autres que des hommes qui en influencent d'autres. A partir de ce moment la question de la société ne se pose mais est à reformuler : " L'homme est-il un loup pour l'homme ?" Et malheureusement la réponse est : Oui.

Oui, parce que nous sommes en compétition et que seuls les meilleurs seront acceptés ! Oui parce que nous sommes dans un monde du chacun pour soi ! Oui parce que nous n'écoutons plus nos cœurs..."

Il va sans dire que Sagara est expulsé de la classe une fois que le professeur s'est repris. Le reste des cours furent d'un ennui à toute épreuve : L'économiste considéra l'auditoire comme un tas d'abrutis et fut une fois de plus doublé par l'élève...Le même scénario se reproduit dans tous les cours où les professeurs se montrèrent condescendant...donc durant tous les cours.

En agissant de la sorte, Sagara s'est fait de nombreux ami et militant mais également des ennemis qui le haïsse déjà pour son impertinence et son arrogance, selon eux. Les faits sont qu'il leur a dis ce qu'il pensait d'eux en étant allé plus loin qu'eux dans les raisonnements. Bien sur cela, Sagara le sait mais ce qu'il ignore...C'est que certains sont tellement fier qu'ils prévoient de laver l'affront dans le sang.

C'est une semaine plus tard que le jour fatidique arriva. Sagara se promène tranquillement dans les bois, humant l'air pur de la nature, se laissant vagabonder dans le silence et la quiétude qu'inspire ces lieux. Pour lui, la solitude véritable est le meilleur moyen de se concentrer, loin des contraintes de lois et des hiérarchies parfois grotesque de la société. Sagara s'endort adossé à un arbre pour profiter pleinement de ces bois.

Mais lorsqu'il se réveille, il a l'impression que son corps ne pèse plus rien, comme s'il n'avait plus le moindre poids. Il se lève s'apprête à regarder aux alentours lorsqu'il se voit toujours adossé à l'arbre, dégoulinant de sang juste sous la gorge et en deux points diamétralement opposé. Il comprend instantanément qu'il a été assassiné mais n'arrive pas à l'admettre et note aussi qu'il a une chaîne au niveau du torse.

C'est dans la plus grande confusion que Sagara s'enfuit en courant de ce lieu...Sans regarder la direction qu'il prend. Sprintant à en perdre l'haleine il ne s'arrête qu'au moment où une énorme bestiole dont les couleurs varient du noir de jais au violet, cette dernière possède une espèce de masque blanc percé par des yeux d'un rouge prédateur. Sagara ne se le fait pas dire deux fois, il réagit donc comme tout héros...Il exécute un repli stratégique.

La créature , se déplaçant légèrement plus vite, rattrape lentement mais surement le froussard de "tacticien". Malheureusement pour lui, personne ne vint le sauver juste à temps. Sagara n'est plus qu'un vers tentant vainement de s'enfuir de la gueule du monstre. Prisonnier de la main surpuissante du monstre, il ne peut s'enfuir et va servir de dîner. Le supplice commença, les jambes venaient d'être avalées. Lorsque le torse allait être attaqué par les mâchoires, un évènement inattendu se produisit

- " Hado n°4 : Byakurai !"

Le bras qui le tenait venait d'être arraché mais la douleur avait été telle que Sagara s'était déjà évanoui. Il ne vit donc ni comment la jeune femme vêtue d'un kimino noir, katana en main se débarrassa de l'immonde engeance ni comment il fut téléporté ailleurs.

Lorsqu'il se réveillât, Sagara était dans une pièce plutot grande avec de nombreux lits. Il allait observer plus en profondeur la pièce lorsque toute la scène de douleur prit les devant, Sagara hurla d'une douleur déjà passée depuis longtemps. De nombreuses autres personnes arrivèrent pour le soutenir, ils lui firent boire infusion, appliquèrent des onguents, changèrent les bandages et lui dirent une bonne chose : On avait réussi à lui "refaire les jambes" et, de fait il sentait de nouveau tout ses membres, il n'y avait guère fait attention auparavant.

Cependant un petit problème se passe, il voulu sauter de joie et...disons que la douleur engendré l'a vite ramené à la raison. La convalescence dura aux alentours, de deux mois. Deux mois pour trouver des réponses à ses questions : Où se trouve-t-il ? Quelle était la chose qui l'avait quasi dévoré ? Qui l'avait sauvé ? Et surtout, comment a-t-il atterri ici ?

Toutes ces questions trouvèrent réponse : il a été sauvé par une shinigami du Seireitei, organisation qui sauve les âmes du danger de l'errance. Ces dangers sont les hollows, la créature qu'il avait rencontré était l'un de ces êtres, et la métamorphose en hollow. La shinigami au lieu d'effectuer le rituel pour amener l'âme l'avait amené ici dans le Seireitei en revenant dans la Soul Society dans les quartiers de la 5 ème division afin d'être soigné. Cela fait beaucoup de notions à comprendre et à admettre.

Lorsque Sagara s'est d'aplomb, une escorte se forma pour s'assurer qu'il sortira bien du Seireitei. Cependant il posa une question

- "Hem...Y-a-t-il un moyen de rejoindre vos rangs ? Je sais que ça peut paraître ridicule mais, j'aimerais vous rendre l'appareil. J'ai une dette envers vous tous que je ne pourrai sans doute jamais payer."

Tout d'abord les gens le regardent incrédule puis ils se mettent à rire. Quelque peu vexé Sagara croisa les bras et ferme les yeux avant de libéré inconsciemment une quantité de réatsu énorme pour quelqu'un n'ayant subi aucun entraînement.

- " Qu'est-ce QU'IL Y A DE SI DROLE !?

Étrangement tout le monde se calme et le prend plus au sérieux juste après...Ils lui expliquent qu'il y a une académie qui enseigne le Kido, art de la magie du démon, le Zanjutsu, maîtrise du Zanpakuto, katana du shinigami, le hohou, art de la vitesse et plus partiulièrement dans les déplacement et, pour terminer L'hakuda, science du corps à corp et savant mélange entre la magie du démon et les aptitudes physiques. L'hakuda est l'école la plus difficile qui soit de par la nécéssité d'avoir une grande maîtrise et de son corp et de son énergie.

Entrer à l'académie ne fut qu'une formalité au propre comme au figuré, il lui avait juste fallu expliqué la raison de sa demande, donné son nom et la façon dont il se voyait combattre. Il répondit à la dernière question :

- " De façon à blesser mon adversaire sans l'être."

En fait cette phrase est un concentré d'idée : " J'utiliserai ma vitesse pour que mes coups soient violents et esquivé les attaques simples, pour les complexe j'utiliserai mes capacités d'annalyse pour riposter au mieux de mes moyens."

Un katana simple lui fut donné ainsi que l'uniforme des étudiants de basse classe sociale...Il n'en savait rien, pour l'uniforme.

Les entraînements furent toujours les mêmes pendant trois jours : deux heures de chaque discipline les une à la suite des autres. Autrement dis, huit heures d'entraînement collectif et intensif pour tout le monde. Néanmoins et, contrairement au monde réel Sagara montre un caractère on ne peut plus différent d'autrefois : S'il n'avait jamais su se concentrer plus d'une heure sur un sujet bien précis sauf cas exceptionnel ici, il est dans son élément et rajoute à ces huits heures encore quatre heures, épuisant chaque fois toutes ses réserves de réatsu, s'obligeant à toujours faire mieux même d'une fraction de seconde.

Cet entraînement supplémentaire fini par payer, son avance sur les autres commenca à se faire sentir dés le début de la deuxième semaine : Il ne montra des signes de fatigue qu'une fois les huits heures terminées et, devant tout ses compagnons, demande de continuer l'entraînement quitte à le faire seul. Tout d'abord l'instructeur fut étonné mais accepta, ce dernier passa à un stade supérieure et un combat entre l'instructeur et Sagara s'engagea, bien entendu le maître ne se donnait pas à fond.


Tout le monde s'écarta, laissant le terrain libre pour le test personnel. Distant d'environ 10 mètres les protagonistes se jaugeaient du regard, Après une seconde qui sembla duré une éternitée Sagara s'élança, katana tenu à une main, croisé vers la gauche et légèrement en avant : Une garde de son cru, obtenue par des reflexions et des tests personnels, cette garde n'avait pas de faible à proprement parlé. Lorsque Sagara arriva à porté au lieu d'attaquer immédiatement il mis un pas à droite de l'instructeur qui attendait tranquilement l'erreur. Sagara utilisa son élant et sa vitesse de frappe pour attaquer sans pouvoir être contré...C'est du moins ce qu'il croyait, alors qu'il devait atteindre l'instructeur ce dernier se volatilisa pour réaparaître dérrière lui, point son doight sur l'épaule de son élève.

- "Trop lent. Hado n°4 Byakurai"

Néanmoins Sagara n'avait pas été idiot au point de sous-estimer le maître, il avait déjà placé tout son poids sur son pas à droite et pivota avec une once de chûte, le Byakurai frola l'épaule. Le maître ne se laissa pas démonter et décocha un coup de coude bien senti sur le visage de Sagara qui continua sa course en roulant par terre sur environ trois mètres rencontrant un arbre sur le chemin.

Le choc avait été rude, se relever le fut plus encore, il avait les bras déjà ankylosés par ce seul coup, comment allait-il faire pour vaincre ? Il ne le pourrait pas comme ça, l'instructeur maîtrise tout les art du shinigami mieux que lui. Se montrer malin lui avait valu une esquive de justesse, certes la majorité des gens se l'auraient pris avec un coup de pied monumental mais il n'avait pas réfléchi assez loin. Ne voyant aucune solution pour réussir ne serais-ce qu'a toucher le maître il s'apprêta à déclarer forfait lorsqu'une voix se fit entendre dans sa tête.

- "Baka, j'existe moi aussi...Oui c'est ton Zanpakutou qui te parle abruti ! Ce n'est pas en te battant seul que tu pourras l'égaler ou ne serais-ce que l'égratigner. Écoute moi bien, j'en ai marre que tu veuilles tout faire tout seul, libère moi de mon sceau bon sang de bonsoir ! Appelle moi : Déferle Arashiyouso. La tempête élémentaire.

La réaction de Sagara fut immédiate et tel un pantin guidé par une main invsible avança sa jambe gauche jusqu'a que son coude s'appuie sur le genou, la main gauche touchant la pointe de la lame alors que sa main droite était levée au-dessus de son épaule.

- "Déferle Arashiyouso"

S'il est habituel qu'une première libération est impressionnante comparé aux suivantes celle-ci n'en resta pas moin admirable. Sagara fut pris dans une sphère d'une luminosité aveuglante, et, lorsque cette sphère se dissipa, l'on pu voir le résultat. Le Zanpakutou, qui au repos semble anodin, ici nous démontre sa beauté et sa dangerosité : Sa lame et sa poignée ont viré au noir de jais, la garde auparavant ovale s'est transformé en une étoile à quatre branches couleur d'or et un fin ruban argenté long d'une vingtaine de centimètre, large d'à peine trois et épais de juste sept minimètres venait parachever la métamorphose. Un autre point très important, le zanpakuto est "recouvert"d'arc électrique sur tout le long de la lame.

L'instructeur était pantois devant une évolution aussi rapide. Il rengaina et commença à applaudir.

"Bravo, tu as évité mon Byakurai sans avoir recours au shunpo, tu as amorti mon coup de coude en ne résistant pas au mouvement de mon coude et pour courroner le tout tu arrives à libérer ton Zanpakutou en moins d'un mois. Viens, il est temps de t'assigner quelques pars.